L’affaire du meldonium – produit considéré comme dopant depuis le 1er janvier 2016 par les experts de l’AMA – relance l’éternel débat de l’inefficacité du dopage exclusivement par les concernés : l’inventeur et les consommateurs épinglés.
Après les dirigeants russes venus au secours de la tenniswoman Sharapova, c’est Ivars Kalvins le créateur du meldonium en 1975 qui défend son bébé thérapeutique auprès du journaliste de l’AFP : « C’est le médicament cardiovasculaire le plus sûr dans le monde. S’ils veulent dire que c’est un améliorateur, il devrait y avoir une preuve clinique mais ça n’existe pas. La raison de l’interdiction, ce sont les Jeux olympiques qui approchent. Certains athlètes doivent être exclus de la compétition. » Par ailleurs, il estime que la mise en liste rouge du meldonium a été décidée par l’Agence mondiale antidopage pour se débarrasser des athlètes russes.
On connaît le refrain depuis Lance Armstrong qui affirmait dans les conférences de presse que le laboratoire antidopage français lui en voulait parce qu’il était américain. Une défense pas très convaincante mais que le père du meldonium reprend à son compte.
Pour vous aider, lecteurs de ce blog, à vous faire une opinion, voici une liste non exhaustive des tenants de l’inefficacité du dopage. Pour la majorité, on devine facilement pourquoi ils sont dans ce camp, notamment les sportifs et les médecins ; les premiers pour ne pas dévaloriser leurs performances, les toubibs pour en dissuader l’usage. Or, de nombreux arguments battent en brèche l’inefficacité. Nous les présenterons dans un deuxième temps.
IDEE RECUE – LE DOPAGE EST INEFFICACE