Pour financer magouille, dopage et breloques : merci le CNOSF

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La candidature de Paris pour les JO 2024 manque d’argent.

Les dons pour financer une partie de la candidature de Paris aux JO font chou blanc ! Environ 60 millions d’euros seraient nécessaires uniquement pour permettre un lobbying et seuls 629 000 euros seraient actuellement dans les caisses du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). D’où l’idée « de génie » de Denis Masseglia – président du CNOSF – de pratiquer une petite ponction sur chaque licence amateur. Ainsi, chaque sportif amateur licencié – avec cette participation OBLIGATOIRE – sera content d’apprendre qu’il pourrait collaborer au plus grand mouvement planétaire de corruption, de nationalisme, de dopage, de triche et dans lequel seuls les intérêts économiques sont toujours mis en avant mais surtout pas la santé des athlètes avec l’entraînement à outrance des jeunes qui doivent être « prêts » pour 2024 ou les blessures qui pourraient les handicaper à vie.

Car il faut le marteler : la conception du sport moderne c’est l’école de la triche, de la magouille, de la corruption, du racket et surtout le MÉPRIS DU CORPS (football américain et rugby avec leur cortège de commotions cérébrales ; football, handball, ski… où les ligaments croisés ‘’pètent’’ de plus en plus ; athlétisme avec ses lésions musculaires et tendineuses, mettant à pied pour des semaines, des mois, voire plus…). Au final, c’est la Sécu qui paye.

BEN JOHNSON

Rappelons que contrairement à la réalité des faits (ces derniers étant têtus) le mouvement olympique nous rabâche à longueur de messages dans la presse écrite, parlée ou visuelle que le sport – avec les nombreuses valeurs colportées par le CNOSF – c’est la santé autant physique que mentale.

15 millions de licenciés amateurs – on se demande pourquoi les professionnels sont épargnés de la dîme – devront remercier le CNOSF, la mairie de Paris et le ministère des Sports pour cet objectif à haute valeur morale !

MASSEGLIA

En 2014, j’ai acquis le dernier ouvrage de Denis Masseglia, président du CNOSF depuis le 19 mai 2009. Le texte a été rédigé par Pascal Boniface directeur de longue date de l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques). Trois mois après la lecture des 364 pages, j’étais dans l’incapacité de commenter les idées développées par les auteurs. Il ne me restait qu’un grand blanc … comme la couverture du livre ! Rien ne s’était imprimé dans ma mémoire.

 

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