2 réflexions au sujet de « Cyclisme – Suite de la saga de la fringale, la panne n° 1 du routier »

  1. Alain Berrux

    Monsieur,
    Je vous lis depuis des années avec profit.
    Concernant cet article et le précédent, je remarque que vous ne parlez que de l’utilisation des glucides : quid des lipides ? Je suis depuis une dizaine d’années cycliste longue distance, petit niveau (71 ans) et je crois savoir que lors de mes efforts d’intensité faible (cf. mon dernier 1 200 km PBP 2019) je consomme essentiellement des lipides (notamment mes réserves corporelles) et que les glucides s’ils demeurent indispensables pour leur utilisation ne sont plus utilisés que comme « starter ». Sur ces longues distances je n’ai d’ailleurs jamais connu de véritable « fringale » et j’ai plutôt la sensation que la plupart des participants mangent beaucoup plus que nécessaire (peut-être par crainte plus que par nécessité). Pouvez-vous nous éclairer sur l’alimentation des cyclistes longue distance non compétiteurs ?

    • Les six articles sur la fringale concernaient cet incident de parcours rencontré par la plupart des cyclistes et qui est dû à une baisse du glucose sanguin n’alimentant pas suffisamment le cerveau en glucose, d’où panne de commande au niveau des jambes.
      Par ailleurs, plus on roule intensément, plus on pioche dans les réserves de glycogène musculaire et hépatique, plus on est contraint de lever le pied pour ne pas subir de défaillance.
      Dans une course comme Paris-Brest-Paris, l’art est de rouler grâce aux lipides, c’est-à-dire sans dépasser 70% de son potentiel.
      En ce qui concerne votre 2e question sur l’alimentation des cyclistes longues distances non compétiteurs et compte tenu des nombreux aspects impliqués par cette activité, je suis désolé de ne pouvoir y répondre efficacement dans l’immédiat.

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