Si l’on en croit les reportages et interviews des skippers actuels – certains présents sur le Vendée Globe – on constate sans surprise que leur condition physique fait l’objet d’un entraînement de sportifs de haut niveau.
Sous la conduite d’un coach personnel, ils enchaînent des exercices de cardio (vélo, stepper, tapis de course pour les plus légers…), de musculation, de gainage, le tout renforçant les aptitudes mentales, la lucidité, la récupération, la vitesse d’endormissement. Et sur la majorité des paramètres athlétiques qui boostent le navigateur dans les moments compliqués de grand vent, le dopage dont le coup de pouce sur le rendement du corps connu de l’ensemble des spécialités sportives est parfaitement adapté aux exigences physiques des skippers de longue haleine. Il permet de façonner un corps d’athlète pendant des semaines et – cerise sur le gâteau – bien maîtrisé, il sera indétectable à l’arrivée de l’épreuve. Et tout le milieu de la voile se gargarisera de son statut de sport pur confirmé par des contrôles antidopage tous négatifs.
Seuls les tests inopinés peuvent débusquer les fraudeurs. A ma connaissance, s’il y en a, ils sont pratiqués de façon exceptionnelle.
Régler les voiles ou manœuvrer le bateau par vent de force 8 et plus, exigent des qualités physiques pouvant être transcendées par le dopage