Football – Qui peut croire que le ballon rond est épargné par le dopage ? (mise à jour le 24 novembre 2016)

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 Florilège des arguments angéliques, minimalistes ou tout simplement bidons ou les forçats de la langue de bois…

 

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Carton rouge puissance X

 

29 ARGUMENTS D’UNE PERTINENCE DÉRISOIRE :

« Les footballeurs français n’ont pas besoin de doping » (1953)

« Le doping est absolument incompatible avec la décontraction et la parfaite clairvoyance nécessaire à une équipe » (1954)

« Pour des raisons évidentes de morale et d’honnêteté, il n’y a jamais eu de dopage dans l’équipe de Saint-Etienne » (1973)

« Le dopage perturbe les qualités de réflexe et d’intelligence » (1974)

« Le football est un sport d’adresse » (1981)

« C’est un sport collectif… » (1981)

« Le mot dopage est ignoré dans le foot » (1982)

« Ce n’est pas un sport individuel… » (1985)

« Son sens collectif et tactique serait amoindri et sa technique affaiblie en cours de match »

                                                                                                                                           (1986)

« La lucidité est un atout trop important pour s’en priver volontairement » (1986)

« Le dopage fait jouer à l’envers et marquer contre son camp » (1987)

« Les contrôles ont toujours été négatifs. C’est une preuve irréfutable » (1987)

« C’est une discipline saine » (1987)

« Les joueurs savent qu’en se dopant ils perdent une grande partie de leur lucidité » (1987)

« Le milieu du football est un milieu trop fermé pour que les choses de ce genre restent secrètes.

Si tel était le cas, tout le monde serait au courant » (1987)

« Je ne crois pas que ce soit utile dans un sport collectif » (1987)

« Le phénomène est rare » (1987)

« En quarante années de carrière, j’affirme que je n’ai jamais été confronté à des cas de dopage » (1994)

« Les footballeurs prennent parfois des stimulants. C’est normal. Mais ils utilisent des stimulants autorisés » (1994)

« Les joueurs de foot, à l’inverse des disciplines individuelles, doivent évoluer en équipe et dépendent  de tous leurs partenaires. Pour cette raison, le dopage ne comporte pas beaucoup d’avantages » (1994)

« Les anabolisants doivent être utilisés plusieurs mois avant la compétition, souvent durant les préparations hivernales. Dans le foot où on joue douze mois sur douze, ce n’est pas possible »

                                                                                                                                            (1996)

« Sport collectif où les aspects techniques et tactiques sont important, l’EPO ne présente guère d’intérêt » (1996)

« Je n’ai jamais entendu parler d’anabolisants dans le foot » (1997)

« Les anabolisants ne sauraient rendre un joueur meilleur » (1998)

« Le football n’est pas un sport de fond » (2002)

« Il n’existe pas de dopage organisé » (2002)

« Il est difficile de penser qu’il existe une substance capable d’influer sur toutes les variables physiques et mentales présentes chez un bon joueur » (2002)

« Le football n’est pas au sens physiologique un bon sport pour utiliser des anabolisants » (2002)

« Dans le football, le dopage ne sert à rien » (2004)

« Aucun produit ne transforme un mauvais joueur en bon joueur » (2004)

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Tour de France – Fréquence des blessures des 61 vainqueurs de 1903 à 2016 (document exclusif)

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La course en tête de la clavette

 Depuis 1903, seuls 61 champions ont revêtu le maillot jaune à Paris. Pas plus que les sans-grades, ils n’ont été épargnés par les incidents de parcours. Alors que l’on a fêté la 103e édition du Tour de France, voici le classement des plus ou moins fréquentes blessures de course des vainqueurs. Sur le podium : l’épaule (clavicule), genou (cartilage), périnée (induration)

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Lance Armstrong (Tour de Castille et Leon, 23.03.2009)  Alberto Contador (Tour d’Italie 2015, 6e étape)

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 Bradley Wiggins (Tour de France 2011, 7e étape)

Trois vainqueurs du Tour de France victimes d’un traumatisme claviculaire

1

Clavicule

31 / 61

50,8%

2 Genou (tendinite, cartilage, plaies, coups) 27 / 61 44,3 %
3 Maux du séant (irritations et indurations du périnée par microtraumatismes) 16 / 61 26,2 %
4 Poignet (scaphoïde) ; mains-doigts 14 / 61 23 %
5 Colonne vertébrale (hernie discale, problème de dos) 13 / 61 21,3 %
6 Traumatismes crâniens (fracture du rocher, commotion cérébrale) 12 / 61 19,7 %
7 Fracture du col du fémur 8 / 61 13,1 %
8 ea Traumatisme facial (nez, maxillaires, dents) 7 / 61 11,5 %
8 ea Fracture de jambe et plaies sérieuses 7 / 61 11,5 %
8 ea Cheville, orteils 7 / 71 11,5%
10 Fracture du coude 6 / 61 9,8 %
10 ea Fractures de côtes 6 / 61 9,8 %
12 Tendinite d’Achille 4 / 61 6,6 %
13 Fracture de la rotule (genou) 2 / 61 3,3 %
14 Endofibrose iliaque externe (EIE) 0 / 61 0 %

Copyright Dr Jean-Pierre de Mondenard

 CHIFFRES – Clavicule

 10 – 15      Les fractures de la clavicule, extrêmement fréquentes, représentent 10 à 15 pour cent de l’ensemble des fractures [La Pratique méd. Quot., 12.03.1986]

 20              Dans 20 pour cent des cas, c’est un choc direct survenu au cours d’un accident de circulation (rôle de la ceinture de sécurité) [La Pratique méd. Quot., 12.03.1986]

 33              Bien que les fractures de la clavicule s’observent à tout âge, elles représentent le tiers (33%) des fractures de l’enfant [La Pratique méd. Quot., 12.03.1986]

 80              Parmi les sujets atteins, 80 pour cent sont de sexe masculin [La Pratique méd. Quot., 12.03.1986]

 80              Dans 80 pour cent des cas, la fracture résulte d’un choc indirect à la suite d’une chute sur le moignon de l’épaule. Ce mécanisme est souvent celui des fractures sportives : cyclisme, judo, rugby  [La Pratique méd. quot., 12.03.1986]