Tour de France 1968 – L’histoire des magouilles de la Grande Boucle revisitée par JPDM

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Tour de France 1968

 

Un lecteur du Blog nous interroge sur le contre-la-montre final Melun-Paris du Tour 1968 où le moins bon rouleur remporte l’étape chronométrée et le Tour de France sans avoir jamais porté le Maillot Jaune durant les 22 étapes.

« Pensez-vous que le Belge Herman Van Springel a été injustement battu par le Néerlandais Jan Janssens dans le Tour 68 à cause d’une erreur de chronométrage ? Il le battait régulièrement dans cet exercice. Je me rappelle que les résultats avaient été trop rapidement annoncés compte tenu de la technologie de l’époque. »

Sur ce point précis, je ne peux vous apporter mon éclairage car j’ignorais ce détail sur le manque de fiabilité des appareils enregistrant les temps. En revanche, en 2003, pour l’excellent bimestriel Sport et Vie, j’avais publié un dossier titré « Tour de France, l’histoire revisité » où je détaillais pour 13 éditions (1903, 1904, 1905, 1910, 1911, 1922, 1933, 1937, 1947, 1963, 1964, 1968, 1997) les manquements à la morale sportive. La 55e Grande Boucle (1968) en faisait partie.

 

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Sport et Vie, 2003, n° 79, juillet-août, pp 52-61

 

 

 

Une réflexion au sujet de « Tour de France 1968 – L’histoire des magouilles de la Grande Boucle revisitée par JPDM »

  1. JF Paintrand

    J’étais présent.
    J’ai annoncé la victoire de Jan Janssen avant l’arrivée d’Herman Van Springel à la Cigale.
    En effet, en tenant compte du décalage au départ de l’étape et du temps qu’il fallait pour le dernier “tour de piste”, le belge ne pouvait plus gagner lorsqu’il est entré dans l’enceinte du vélodrome.
    On ne peut donc pas parlé d’une erreur de chronométrage.

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