Tour de France – Après avoir subi une mononucléose infectieuse (MNI), Julian Alaphilippe ne doit pas être trop ”gourmand” en raison des risques de retours de manivelles, imprévisibles et durables

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Le jeune coureur de l’équipe Etixx-Quick déjà 2e de la Flèche Wallonne, lauréat du Tour de Californie et 6e du très récent Dauphiné où il s’est confronté à la majorité des cadors du peloton, envisage de participer au Tour de France 2016. A juste titre, Patrick Lefévère, le manageur de l’équipe, s’interroge sur la pertinence d’une telle épreuve de trois semaines lorsqu’on sait « que son jeune poulain n’a pas passé l’hiver escompté en raison de sa mononucléose infectieuse (MNI) contractée en septembre dernier. »

p; lefeverePatrick Lefévère

Plusieurs éléments font réfléchir :

  • Le nombre de cyclistes de haut niveau perturbés par cette affection ces dernières années,
  • Les récidives,
  • Les problèmes cardiaques.

Par ailleurs, il est difficile pour un coureur qui vient de fêter le 11 juin ses 24 ans alors qu’il est euphorisé par la critique de faire l’impasse sur la Grande Boucle. Rappelons que Jacques Anquetil, Felice Gimondi, Bernard Hinault et Laurent Fignon ont couru leur premier Tour à 23 ans et l’ont gagné haut la main. Afin d’éviter une mise à pied prématurée sur les routes de juillet, nous invitons tous les concernés par le cas du Saint-Amandois à lire les différents textes publiés dans la revue mensuelle Cyclosport Magazine et consacrés à cette pathologie de l’homme jeune. Ils peuvent aider le staff encadrant Julian Alaphilippe à prendre la bonne décision, tout en sachant qu’il n’y a aucune certitude dans un sens comme dans l’autre. Ce n’est qu’a posteriori que l’on saura si c’était le bon choix de faire le Tour ou pas.

MONONUCLEOSE (MNI)

 

 

 

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