[publié le 16 décembre 2016]
De longue date, plus personne parmi le grand public, ne croit que le cyclisme – l’un des sports les plus populaires en France – n’est épargné par le dopage.
En effet, c’est l’homme face à la compétition avec les autres ou avec lui-même (monter plusieurs fois le mont Ventoux dans la même journée) qui recherche – en étant meilleur grâce aux coups de pouce biologiques – à se valoriser auprès de son proche entourage familial, professionnel, voire beaucoup plus auprès des spectateurs.
Dans ce blog, nous avons déjà épinglé dans plusieurs spécialités sportives les forçats de la langue de bois ainsi que les adeptes indécrottables de la méthode Coué nous expliquant, la main sur le cœur, que dans leur sport favori pour ‘’différentes raisons’’ peu crédibles le dopage est inconnu.
Après l’alpinisme (04 novembre 2016)
L’athlétisme (22 novembre 2016)
Le judo (01 juillet 2016)
La natation (10 septembre 2016)
Le tennis (29 novembre 2016)
La voile (11 novembre 2016)
nous vous proposons le cyclisme qui, à la différence des autres disciplines athlétiques est culturellement prisonnier des drogues de la performance depuis les premiers six jours à Londres (1875) et le début des grandes épreuves, Paris-Brest-Paris (1891), Bordeaux-Paris (1891), le Tour de France (1903), etc.
Les semeurs d’énergie tels que les avait qualifié Henri Desgrange en 1903, sont des hommes plus ou moins doués, avec leurs faiblesses humaines d’égo, d’esprit de compétition exacerbé, de gloire, de reconnaissance médiatique (ça commence par avoir sa photo dans la feuille de chou de province).
Au final, on ne peut faire table rase du passé sans que la génération des années 1960-1990, en activité avant l’affaire Festina reste silencieuse sur sa pratique. Certains cadors tels que Fausto Coppi et Jacques Anquetil l’ont fait en direct pendant leur carrière. On attend que d’autres cadors tels que Raymond Poulidor, Bernard Hinault, Laurent Jalabert s’expriment sans langue de bois pour que l’ensemble du peloton bascule enfin dans une autre ère où les drogués de la performance seront bannis par les géants de la route actuels qui, alors, mériteront sans réserve ce qualificatif.