N° 59
Dès 1941, le Pr Victor Demole, de Lausanne, se révolte contre le remboursement des fraismédicaux dus aux effets collatéraux des drogues de la performance : « Si le dopé se blesse ou tombe malade par l’effet du poison (doping), il se fera soigner aux frais de l’Assurance accidents ou maladie. C’est là une tromperie de plus. Les sociétés intéressées sont en droit de refuser leurs prestations. »
Aujourd’hui, rien n’a changé ! Les sportifs professionnels, notamment ceux exerçant en France, dès qu’ils ont un ‘’pet de travers’’ passent des examens sophistiqués à répétition (scanner, IRM…) eux aussi remboursés par les assurances sociales. Souvent, même blessés, les dits sportifs sont hypermédicalisés pour jouer. Qui prend en charge tous ces soins ? Au final, les Français, les spectateurs, les Assurances sociales, les mutuelles paient.
Les seuls qui gagnent beaucoup d’argent et ne déboursent rien, ce sont les sportifs pros !
Encore une ‘’valeur’’ à mettre au crédit du sport.
Appareils IRM et scanner