[publié le 11 mai 2017]
En tout cas c’est le constat que l’on fait en lisant Rugby Mag, la revue fédérale
On ne demande pas à une fédération d’épingler les dopés – c’est contre nature – mais de faire de la prévention.
Or, depuis son élection à la présidence de la FFR le 3 décembre dernier, Bernard Laporte et son adjoint responsable de la revue fédérale, en cinq numéros et 270 pages – de janvier à mai – n’ont pas imprimé une seule fois le mot dopage.
De deux choses l’une : ou dans le rugby les manipulations biologiques n’existent pas ; ce qui est bien sûr impossible puisque la triche est consubstantielle à l’homme et que les joueurs des deux sexes appartiennent au genre humain, ou on veut nous cacher la réalité de l’épidémie.
La transparence visiblement n’est pas la qualité cardinale des nouveaux maîtres de l’ovalie.

Rugby Mag n° 1163, mai 2017