[publié le 22 avril 2017]
Le milieu du rugby, de même que Bernard Laporte, en 2013, devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’efficacité de la lutte antidopage, en minimisent à la fois les effets positifs sur la performance et négatifs sur la santé (*).
- On nous affirme qu’il était en vente libre : c’est faux. Dès sa mise sur le marché en 1964, il fait partie du tableau C qui impose une ordonnance.
- Qu’il était faiblement efficace : c’est faux
- Qu’il était sans effets secondaires : c’est faux. Il appartenait à la classe des stupéfiants de 1978 à 1993, date de son retrait du marché.
- En revanche, qu’il boostait ‘’XXL’’ l’agressivité : c’est vrai.
- Bien que retiré du marché du médicament français, il est disponible via internet, le plus grand drugstore de la pharmacie mondiale.
- Aujourd’hui, consommer du Captagon® pour un sportif de compétition est suicidaire dans la mesure où le contrôle antidopage détecte à coup sûr la fénétylline.
Nombre de batailles rangées du rugby entre 1964 et 1993 étaient probablement dues au Captagon®.
La fiche actualisée du Cap destinée au « Dictionnaire du dopage » doit permettre à tout un chacun de remettre ses connaissances à niveau.
(*) Voir article sur ce blog du 21 avril 2017 : Rugby – Le dopage selon… Bernard Laporte