Punchlines Dr de Mondenard

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N° 46

Infiltration d’un corticoïde par voies intra-articulaire ou périarticulaire, dans l’environnement immédiat d’une compétition :

  • Une telle injection, associée à l’effort c’est contraire à un acte thérapeutique rationnel
  • C’est en opposition à l’éthique médicale (« Soigner mais ne pas nuire »)
  • C’est faire passer la performance avant le respect du corps. En clair, une partie du corps (muscle, articulation, etc.) ne veut pas jouer au foot, au rugby, courir etc. Et l’athlète concerné et son médecin, lui disent – avec l’injection – « Ferme là et joue (ou court…)»

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 Serment du Conseil de l’Ordre des médecins (2012) :

« Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité (…)

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux (…) 

Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. » (…)

 N° 47

A méditer par tous les sportifs (et leurs médecins) confrontés à une blessure et partisans de jouer, coûte que coûte, avec le secours d’une thérapeutique médicamenteuse.

C’est le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a bien appréhendé le comportement humain : « La plus grande sottise de l’homme c’est d’échanger sa santé contre n’importe quel avantage. »

 

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Arthur Schopenhauer (1788-1860)