8e Volet








Ex dopé, le lanceur de marteau Quentin Bigot qui a pris des anabolisants pendant deux ans, veut montrer qu’on peut à nouveau lancer loin « sans tricher ».
C’est trop tard, il y aura toujours un doute maximal sur la persistance de l’effet Obélix à la fois physiologique et mental.
Le reportage de France 2 diffusé le 03 septembre dans l’émission Stade 2 consacré à la fiabilité insuffisante des moyens de contrôle mis en place par l’UCI afin de détecter un moteur dans le cadre d’un vélo, démontre une fois de plus que les contrôles – qu’ils soient pour mettre en évidence le dopage mécanique ou biologique, doivent être impérativement sous la responsabilité d’organismes totalement indépendants de l’UCI ou de l’AMA.
Contrôle d’un cadre de vélo par tablette UCI
Ces deux dernières instances croient maîtriser la situation en créant des structures indépendantes sauf que celles-ci sont nommées par… l’UCI et l’AMA elles-mêmes ! Pour l’UCI, cela fait des décennies qu’elle est à la fois organisatrice du spectacle et… gendarme.
Vous avez dit abracadabrantesque ? Parmi ces gens-là, il y a un maximum d’imposteurs – anciens tricheurs de la route – qui doivent dégager de toutes les fonctions dirigeantes. Ces derniers, sans faiblesse, ont accompagné la descente aux enfers provoquée par les tsunamis Festina, Puerto, Armstrong !