Selon Danilo Di Luca, vainqueur du Giro 2007 mais aussi grand consommateur de potions magiques (plusieurs fois épinglé par la patrouille antidopage) au moment de sa retraite, contraint et forcé après la fin de la saison 2013 (suspendu à vie le 5 décembre par le tribunal national antidopage du Comité olympique italien – CONI – ), avait lors d’une interview à la télévision italienne lâché quelques vérités dérangeantes sur le milieu qu’il quittait sans trop de regrets : « Depuis cinq à six ans, il existe un petit appareil qui se met sur le vélo et permet de développer 150 watts ».
Danilo Di Luca
Dans les compétitions, quelle que soit la catégorie, je suis obligatoirement contre le dopage technologique. Dans le cas où cette aide mécanique à la performance serait autorisée, on assisterait alors à des compétitions de machines avec des moteurs de plus en plus gonflés en watts. Très rapidement, le public se désintéresserait de ce genre de spectacle.
En revanche, pour ceux qui ne font pas de compétition mais dont la valeur physique baisse avec l’âge tout en voulant encore gravir des cols ou emprunter des parcours accidentés sans risquer le surmenage cardiaque et qui sans cette aide n’y arriveraient pas, pourquoi pas… ?