Vélo à assistance électrique : existe depuis 2008

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 Selon Danilo Di Luca, vainqueur du Giro 2007 mais aussi grand consommateur de potions magiques (plusieurs fois épinglé par la patrouille antidopage) au moment de sa retraite, contraint et forcé après la fin de la saison 2013 (suspendu à vie le 5 décembre par le tribunal national antidopage du Comité olympique italien – CONI – ), avait lors d’une interview à la télévision italienne lâché quelques vérités dérangeantes sur le milieu qu’il quittait sans trop de regrets : « Depuis cinq à six ans, il existe un petit appareil qui se met sur le vélo et permet de développer 150 watts ».

DANILODILUCA

                                                       Danilo Di Luca 

Dans les compétitions, quelle que soit la catégorie, je suis obligatoirement contre le dopage technologique. Dans le cas où cette aide mécanique à la performance serait autorisée, on assisterait alors à des compétitions de machines avec des moteurs de plus en plus gonflés en watts. Très rapidement, le public se désintéresserait de ce genre de spectacle.

En revanche, pour ceux qui ne font pas de compétition mais dont la valeur physique baisse avec l’âge tout en voulant encore gravir des cols ou emprunter des parcours accidentés sans risquer le surmenage cardiaque et qui sans cette aide n’y arriveraient pas, pourquoi pas… ?

CYCLOTRACTEUR

 

 

Effets collatéraux du dopage technologique : c’est la santé des non-motorisés qui trinque !

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 Le « dopage mécanique » consiste à utiliser des méthodes illégales d’augmentation de la performance de 3 à 5% grâce à une technique utilisant un petit moteur électrique dissimulé dans le cadre d’un vélo ou dans les roues. Rappelons que l’EPO et la transfusion sanguine donnent un bonus de 5 à 10% (tous les sportifs ne sont pas répondeurs au même niveau).

Néanmois, dans le règlement de l’Union cycliste internationale (UCI) pour cette fraude totalement en désaccord avec la notion d’éthique sportive, les athlètes épinglés ne sont mis à pied que 6 mois, l’instance uceienne arguant que la santé des compétiteurs-tricheurs n’est pas en jeu. Pourtant, avec un tel handicap, les concurrents fair play – pour suivre les adeptes du vélo avec assistance électrique (VAE) – sont obligés de se mettre automatiquement dans le rouge lors des démarrages, des ascensions, des échappées, soit chaque fois qu’ils doivent répondre aux attaques décisives.

Ajoutons que le but de la compétition, c’est de performer, de se faire remarquer. Personne ne souhaite être largué, ni même terminer dans le peloton des battus autrement dit avec les etc… Comment se valoriser avec de tels résultats ?

Donc les motorisés, en imposant aux autres un effort exagéré, les contraint à prendre des risques avec leur santé. In fine, le dopage technologique est mauvais pour la santé des autres alors que la manipulation biologique expose à la fois le consommateur de drogues de la performance mais aussi son adversaire qui tente – arcbouté sur sa machine – de le suivre jusqu’à ce qu’il explose.