Positive attitude – « Les forçats de la langue de bois » ou les adeptes de la méthode Coué
Arguments angéliques, minimalistes ou tout simplement bidons :
– Le dopage ne sert à rien : trop de puissance nuit à la flottabilité.
– Le nombre de contrôles antidopage auxquels la star des bassins est soumise chaque année (tous négatifs) ne peut que la disculper.
– On a une génération d’exception qui bosse, tout simplement. Il faut venir voir travailler ces mecs dans et hors de l’eau.
– Les nageurs ne sont pas laissés à eux-mêmes. Ils sont en groupe. Vouloir tricher dans ces conditions c’est plus compliqué que lorsqu’on est seul sur la planète.
– Le mot doping est rayé de notre vocabulaire.
– Il en résulterait un trop plein de muscles. Le nageur serait alors trop lourd et maladroit.
– Je pense pouvoir davantage améliorer mes possibilités physiques avec la diététique qu’avec le dopage.
– Il faut savoir que la natation n’est pas un sport de force ou d’ultra endurance.
– La natation est un milieu sain.
– Le dopage n’est pas développé pour des raisons purement physiologiques : les anabolisants auraient un effet en contradiction avec la glisse des athlètes, la vitesse nécessite une musculature fine.
– Le dopage n’a pas cours en natation parce que les Français bénéficient d’un encadrement strict et d’un suivi médical précis à l’INSEP et ceci dès leur plus jeune âge (12-13 ans).
– Dans la natation française où il n’y a pas d’enjeux financiers, je n’ai jamais entendu parler de dopage.
– La natation est une forme d’effort sportif libéré pour 95% des lois de la pesanteur qui paraît se prêter fort mal à quelque amélioration artificielle.
POST-IT
Rappelons à tous ceux qui adoptent un plaidoyer pro domo affirmant que la natation est un sport propre, que la triche et le dopage sont consubstantiels à l’homme et qu’ainsi malgré toutes les actions de prévention, la compétition sportive est un fantastique booster de dopage.