L’Equipe et les blessures, c’est pas gagné !

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Les analphabètes du corps qui sévissent à L’Equipe sont omniprésents dans les sports co pour exprimer leurs carences sur les blessures.

L'EQUIPELe talonneur Jean-Charles Orioli,

ORIOLI

lors du match Toulon-Pau du 27 août, tente un shoot de footballeur, manque le ballon et se blesse. Le journaliste de L’Equipe en conclusion de son articulet nous informe : « Il va passer une IRM à Toulon pour savoir s’il s’agit d’une contracture ou d’une déchirure ».

 

ORIOLI 1

L’Equipe, 29 août 2016

 

Pourtant, il n’y a pas photo : dans un tel geste de tir dans le vide, le muscle est étiré au-delà de sa longueur et se déchire (voir résultats de l’IRM : 15 cm de déchirure).

 

ORIOLI 2

L’Equipe, 05 septembre 2016

 

En revanche, une contracture se voit surtout à la fatigue (fin de partie, répétitions de matchs, ambiances thermiques défavorables, chaussures neuves…) et se caractérise par une détérioration neuromusculaire (le muscle reste contracté) plutôt qu’une détérioration anatomique des fibres musculaires.

Visiblement, les journalistes de L’Équipe n’ont jamais été éduqués sur le fonctionnement du corps à l’effort ainsi que sur les pannes de moteur et autres blessures.

Ces carences répétées (j’en ai déjà signalé de nombreuses) doivent pousser la direction du journal à faire un effort sur l’éducation de ses collaborateurs. Si rien ne change c’est qu’à L’Equipe on se fiche royalement du lecteur !

Notes de lectures d’ouvrages récents sur la Grande Boucle

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Mis à part la biographie sur Chris Froome écrite par David Walsh et le dernier opus de Pierre Carrey « Le Tour de France à dévorer » qui, tous les deux, apportent leur contribution à la connaissance du vélo,

LE TDF A DEVORER

les trois autres : « En boucle » signé par un collectif d’auteurs, déjà présenté dans ce blog, « Etes-vous un expert du Tour de France ? » par Valentin Verthé et « Les secrets du Tour de France » par José-Alain Fralon (JAF) n’ont vraiment aucun intérêt en raison de la profusion d’erreurs inacceptables.

C’est un manque de respect total envers le lecteur. De même, que dire des éditeurs qui osent publier de tels grimoires ? Comme pour « En boucle », nous détaillerons la litanie des fourvoiements, confusions, méprises, mastics, bourdes et autres gourances qui encombrent beaucoup trop de pages, notamment celles de JAF un ancien journaliste du Monde ayant suivi la Grande Boucle. Visiblement, cela ne suffit pas.

La preuve dans quelques jours…

LIVRE FRAJON

J’ai rarement lu un ouvrage sur le Tour avec autant d’erreurs dont certaines montrent l’étendue des carences de l’auteur !