Médecine de la performance – Les pointes de feu ont précédé les injections d’anesthésiques et de glucocorticoïdes sur les sportifs du Tour de France

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Contribution au décryptage de l’histoire de la médecine haute performance

Exemple : le service médical du Tour de France 1947

Le premier médecin officiel qui a suivi la Grande Boucle est apparu sur le Tour 1949.  Jusque-là, les soins des Géants de la Route étaient assurés par Henri Manchon, un ‘‘praticien’‘ autoproclamé, sans cursus médical. Les pointes de feu faisaient partie de son arsenal thérapeutique. D’ailleurs, lors de la 34e édition après sept ans d’arrêt pour cause de conflit mondial, le quotidien L’Equipe – né le 28 février 1946 – dans sa livraison du 05 juillet 1947 fait la promotion des pointes de feu, une méthode pour le moins barbare.