transparence lutte antidopage
Dopage – Le dictionnaire Vidal collabore à la lutte antidopage depuis 32 ans
Par défaut[publié le 11 avril 2017]
1986 – Liste des substances prohibées dans le cadre des compétitions sportives (DCI) (nomenclature fournie par le ministère des Sports)
1989 – Mise en garde aux sportifs – Depuis le 7 septembre 1988, les fabricants de médicaments ont un an pour faire figurer sur la notice de leurs spécialités pharmaceutiques contenant des substances dopantes une mise en garde destinée aux sportifs.
Le Journal officiel du 7 septembre publie un avis du ministère de la Santé par lequel il demande aux fabricants de spécialités pharmaceutiques contenant des substances susceptibles de rendre positifs les résultats des tests pratiqués sur des sportifs, lors de contrôle antidopage, d’ajouter sur la notice destinée aux utilisateurs, ainsi que dans la documentation destinée à l’information médicale une mise en garde ainsi libellée : « Sportifs, attention : cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage ».
Le Journal officiel publie ensuite la liste des produits touchés par cette obligation. Les produits sont classés par classes pharmacologiques : stimulants (les anorexigènes y figurent), narcotiques, stéroïdes anabolisants, bêtabloquants, diurétiques.
2001 – Liste des substances prohibées dans le cadre des compétitions sportives. Elle figure au début du Dictionnaire et comporte à la fois le nom des spécialités et les DCI.

Collection VIDAL
Quand on est médecin en libéral, on a droit à un exemplaire du dictionnaire Vidal chaque année. Depuis 1973, je les ai tous conservés. Figurent sur la photo les 45 volumes de 1973 à 2017, plus 1914, 1933, 1950, 1959, 1963 à 1970, 1972

Dictionnaire Vidal 2017
Punchline
Par défautDans le sport, la triche, le mensonge, l’hypocrisie sont des défauts humains très répandus.
Mais ce qui est particulièrement choquant, c’est l’inefficacité complice des gardiens du temple de l’éthique (instances antidopage, corps arbitral, commissaires de course…)
Petite phrase…
Par défautLes dirigeants des fédérations, afin de montrer leur détermination dans la lutte antidopage, adoptent le discours marketing ponctué par l’expression choc tolérance zéro.
Rappelons que c’était celle que martelait Lance Armstrong pendant sa carrière. Or, nous préférons la formule transparence maximale, beaucoup plus adaptée pour contrecarrer l’omerta culturelle du milieu sportif.