Effets secondaires – La créatine a-t-elle précipité la défaillance rénale de Jonah Lomu ?

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Elle n’est probablement pas la seule impliquée…

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Tout d’abord, rétablissions la vérité. Contrairement à ce qu’écrit François Quivoron dans International, la créatine n’est pas interdite et ne l’a jamais été ni par le CIO ni par l’AMA. Un exemple supplémentaire que la plupart des plumitifs qui commente les affaires de dopage sont des ignares. Ils n’ont aucune légitimité à s’exprimer sur la question mis à part s’ils ouvrent les guillemets pour faire parler un sachant.

CREATINE LOMU article  International, 01.03.2016

Pour en revenir à Lomu, l’un de ses anciens coéquipiers sous le maillot des Auckland Blues souffre lui aussi d’un syndrome néphrotique ayant nécessité – comme la star des Blacks – d’une transplantation rénale. Ce syndrome est la résultante d’une atteinte rénale provoquant une fuite urinaire exagérée des protéines, ce qui se traduit par un œdème généralisé avec hyperlipidémie sanguine. La créatine étant un produit du catabolisme azoté (protéines), on voit mal le staff médical néo-zélandais laisser Lomu consommer cette substance ergogène après le diagnostic de sa maladie en 1995 alors que sa carrière internationale – commencée en 1994 – s’est poursuivie jusqu’en 2002.

CREATINE LOMU  L’Equipe, 01.03.2016

D’autre part, plusieurs produits hyperrépandus dans le milieu sportif peuvent, au fil du temps, abîmer le rein. Par exemple, les stéroïdes anabolisants (interdits par la réglementation antidopage) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) consommés comme des bonbons, notamment dans les spécialités athlétiques telles que le rugby, le football, le hockey sur glace où les blessures musculo-ligamentaires et les contusions sont fréquentes.

 

 

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