Tennis – Match Murray-Becker arbitré par… Ivan Lendl

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L’Ecossais Andy Murray suspecte la présence de dopage sur les courts siglés ATP.

Récemment, il s’en fait l’écho dans la presse. L’Allemand Boris Becker, l’actuel entraîneur de Novak Djokovic, dans la foulée, lui rétorque : « Sans preuve, il faut se taire ». Etonnamment dans des écrits antérieurs de Boum-Boum on retrouve les mêmes soupçons sur la présence de drogues de la performance dans son sport de prédilection ; c’était en décembre 1993, il y a donc 32 ans !

BECKER-LENDL

Boris Becker-Ivan Lendl

 A l’époque, c’est Ivan Lendl encore en activité mais sur le déclin qui avait joué le pompier de service en dénonçant le comportement inadéquat de Becker : « L’ATP doit réagir et fortement. Il y a plusieurs possibilités : a) Becker a des preuves de ce qu’il avance, dans ce cas il doit les donner ; b) il n’a pas de preuve, et dans ce cas, il doit s’excuser ; c) il n’a pas de preuve et il ne s’excuse pas, alors l’ATP doit le sanctionner, sinon les gens vont croire qu’il a raison. En ce qui me concerne, si jamais un jour j’avais eu des doutes et pas de preuve, je me serais tu ; mais de toute façon ça n’a jamais été le cas. » Afin d’illustrer cette passe d’armes entre Murray et Becker, nous avons colligé les citations du joueur allemand – triple vainqueur de Wimbledon – évoquant le dopage dans le tennis. C’est tout et son contraire…

TENNIS – NEGATIVE ATTITUDE

Citations BORIS BECKER

 

Tennis – Les forçats de la langue de bois

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Dans ce blog nous avons abordé à plusieurs reprises les relations entre dopage et petite balle jaune : Fabio Fognini et l’absence de fraude dans le peloton du Top 100 ; Maria Sharapova et la consommation généralisée du meldonium par les sportifs russes ; le match par média interposé entre Andy Murray et Boris Becker, le premier s’interrogeant sur les capacités physiques exceptionnelles de certains joueurs, l’autre le reprenant de volée pour dire « tant qu’on n’a pas de preuve, on se la ferme. » Pour finir, lors de la finale du Tournoi de Monte-Carlo, l’image de Gaël Monfils saoulé des balles de Rafael Nadal, s’appuyant sur sa raquette verticale posée au sol comme une canne pour se reposer entre les points.

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       Gaël Monfils n’en peut plus des balles de plomb de Rafael Nadal

Aujourd’hui, nous vous proposons la litanie des explications bidons du ‘’milieu des courts’’ dont la plus nulle est de vouloir faire croire au bon peuple des supporteurs qu’aucune pilule absorbée dans l’environnement immédiat d’un match ne peut améliorer « la coordination, la faculté de sentir la balle, la réceptivité ou le timing. » C’est possible sauf que la majorité des drogues de la performance, déjà depuis plusieurs décennies, ne sont pas consommées juste avant la partie mais en amont des compétitions. Ainsi utilisées, elles améliorent efficacement les qualités athlétiques et ce dans toutes les spécialités sportives (tennis, foot, rugby, course à pied, cyclisme, etc.). Résultats des courts : on se déplace et on démarre plus vite, on saute plus haut (smash), on frappe plus fort avec plus de précision, on tient plus longtemps l’échange et on est toujours vaillant au tie-break du cinquième set.

Voici l’abécédaire de A à V des joueurs, officiels, médecins, journalistes tous convaincus que le dopage « n’est pas efficace pour aider les joueurs » !

Lecteurs, vous n’êtres pas obligés de les croire…

TENNIS – Abécédaire de A à V