Jouer malgré une blessure grâce à une infiltration, est-ce de la thérapeutique ou la médicalisation de la performance ?
Pour moi – basé sur une expérience de médecin du sport exerçant depuis quatre décennies – C’EST LE MEPRIS DU CORPS !
En 2012, j’avais écrit un texte après la nouvelle réglementation de l’Union cycliste internationale (UCI) prohibant à partir du 17 juin 2011, les infiltrations de corticoïdes en imposant une période d’arrêt de course obligatoire de 48 heures.
Le 11 février 2013, l’instance fédérale se rendant compte que la règle des 48 heures représente une mesure insuffisante pour être efficace, allonge à huit jours la durée de l’arrêt de course après une infiltration de corticoïdes à des fins thérapeutiques.
L’article rédigé par mes soins en 2012 faisait le point sur la question des infiltrations en compétition et leur incompatibilité avec l’éthique médicale.