[publié le 21 mars 2017]
Sa carrière d’une dizaine de saisons est riche d’exploits agrémentée de quelques renoncements mais surtout de réflexions afin d’optimiser ses aptitudes de cycliste.
Après Ferdi Kubler en décembre, Roger Walkowiak début février c’est au tour de Roger Pingeon de s’échapper définitivement vers des espaces moins tourmentés que ceux que nous côtoyons aujourd’hui. Je l’ai connu alors qu’il était encore présent dans le peloton professionnel puisque sa carrière s’est achevée en 1974 alors que la mienne, en tant que médecin des courses cyclistes, a débuté en septembre 1972
L’équipe Peugeot en 1969 – René Pingeon (lunettes): Roger Pingeon (à l’arrière plan, le 6e de gauche à droite)
Ensuite, en différentes occasions, j’ai été amené à converser longuement avec Pinpin. Tout ce qui concernait la physiologie, la nutrition, l’entraînement et la médecine le passionnait. Il aimait comprendre le ‘’comment du pourquoi’’. Je garde de ces entretiens la perception d’un homme ayant un discours précis et clair ou l’élégance des mots tranchait avec celle de ses pairs. Au revoir Roger.
Afin d’honorer sa mémoire à sa juste valeur, je vous propose la lecture d’un texte écrit par mes soins et à ce jour non publié. Il raconte par les faits sa carrière et ses à-côtés avec l’aide de nombreux témoignages.