[publié le 25 mars 2017]
Contrôlé en état d’ivresse le 16 février 2017, Dan Carter – toujours accro à l’alcool – pixélise un peu plus les valeurs supposées du rugby.
L’ouvreur néo-zélandais, joueur-vedette du Racing 92, a subi un contrôle d’alcoolémie positif au volant de sa voiture. Le double champion du monde 2011-2015 a été arrêté au petit matin dans le XVIIe arrondissement, dans l’ouest de la capitale, alors qu’il roulait à vive allure. Il affichait une alcoolémie de 0,98 g/l, soit le double de la limite autorisée (0,5 g/l), de plus Carter roulait sans permis de conduire. Au lendemain de ce contrôle, il a présenté ses excuses en reconnaissant avoir commis « une monumentale erreur de jugement ».
Son autobiographie largement commentée plus loin où l’alcool est omniprésent plus ce fait divers, montrent que Carter a un problème avec les boissons euphorisantes.
Il n’est certainement pas le seul dans la planète rugby, notamment hexagonale, à avoir un tel penchant. Sans vouloir plomber l’ambiance, on doit se demander que ‘’fait la police’’ : la fédé, les patrons des clubs professionnels et amateurs, les médecins, les coachs, les psychologues, mais aussi les grandes gueules de l’ovalie spécialement Bernard Laporte et Mourad Boudjelall ?
Lorsqu’on les interroge c’est toujours « tout va bien madame la Marquise ».
Rappelons à tous que la responsabilité d’un élu, d’un dirigeant, d’un médecin, commence avec le refus de savoir.
L’une des dernières légendes des All Blacks, Dan Carter, a sorti son autobiographie en 2015 en Nouvelle-Zélande et au début de l’année suivante en France.
Autobiographie publiée en France en mars 2016
Quelques mois plus tard, cet ouvrage traduit en français, obtenait à la Soirée des Sportel Awards(*) le prix de la meilleure autobiographie sportive de l’année.
L’Equipe hebdo, 05 novembre 2016, p 113
Le jury a-t-il réellement lu l’autobiographie ? C’est pas sûr !
Après avoir lu attentivement ce livre, je pense que les membres du jury lui ayant attribué l’Oscar de l’autobiographie top niveau n’ont fait que feuilleter les 282 pages. Car si, vraiment, ils avaient dévoré le bouquin, ils auraient tout de suite constaté que le ‘’héros’’ n’était pas Carter mais… l’alcool !