Comme Georges Clémenceau l’avait dit en son temps à propos de la guerre qui, elle, était une chose trop grave pour la confier à des militaires, on peut pour les mêmes raisons admettre – vu la consommation galopante des drogues de la performance – que la lutte antidopage est une chose trop sérieuse pour la laisser entre les mains du ministère des Sports, du CNOSF, de l’AFLD et de l’AMA.