






Dernier exemple en date.
L’Equipe du 29 juin annonce dans un articulet qu’un cycliste italien âgé de 14 ans s’est fait prendre par la patrouille à la mestérolone, un stéroïde anabolisant.
L’Equipe, 29 juin 2017
Dans l’articulet, il est précisé que, selon la Gazzetta dello Sport : « Jamais un sportif aussi jeune n’avait été testé positif à un test antidopage ».
Sauf que, en 1989, on sait grâce au quotidien basé à Boulogne, que des enfants de 12 ans, en URSS, ont été testés positifs à des stéroïdes anabolisants.
L’Equipe, 08 janvier 1989
De même, en Afrique du Sud en 1995, une écolière de 14 ans est ‘’tombée’’ dans les rets antidopage. Singularisée à l’époque, il y a 22 ans, comme « la plus jeune sportive au monde à avoir été contrôlée positive ».
L’Equipe, 24 avril 1995
Par ailleurs, écrire : « la mestérolone, un stéroïde anabolisant » sans autre précision s’avère sans intérêt puisque la totalité des lecteurs va se poser la question :’’C’est quoi ce truc ?’’.
La mestérolone, un anabolisant de type androgénique, avait la particularité en 1998 lorsque Christophe Moreau avait été épinglé lors du Critérium International, de disparaître des urines en 15 jours.
Ajoutons que la mestérolone commercialise en France sous le nom de Proviron® est une proche parente de l’hormone mâle (testostérone). Parmi les contre-indications, on note les sujets prépubertaires. C’est le cas de notre jeune cycliste italien.
Il faut être un Dr Mabuse pour doper un jeune de 14 ans à ce stéroïde anabolisant androgène (SAA) qui renforce les caractères sexuels masculins.
Proviron (mestérolone) commercialisée en France de 1975 à 1998 et sa notice très succincte concernant les contre-indications et effets néfastes
En France, il a été présent en pharmacie de 1975 à 1998. Vingt ans après, il n’est plus disponible légalement. Malheureusement, les forcenés des drogues de la performance peuvent le trouver sur le net mais sans qu’ils soient sûrs de ne pas se faire gruger par l’acquisition d’un produit falsifié.