Tour de France – L’Equipe : les forçats de la désinformation !

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Les Forçats de la Route ! Il y a vraiment des indécrottables baratineurs à L’Equipe !! Dans ce journal du 3 juillet, à propos du passage des coureurs à Coutances dans la Manche, on nous ressort l’article d’Albert Londres titré soi-disant « Les Forçats de la Route ».

ALBERT LONDRES

Albert Londres

 

Cela fait treize ans que j’ai démontré preuves à l’appui (voir l’article d’Albert Londres du 27 juin 1924) – que le journaliste qui a péri dans l’incendie du paquebot Georges Philippar en Mer Rouge le 16 mai 1932, n’a jamais écrit l’expression Les Forçats de la Route ni dans le titre ni dans l’article mais Les martyrs de la route.

 Forçats et martyrs : chercher la différence

Dans le langage courant, et par association avec le criminel condamné à ramer sur les galères de l’Etat ou aux travaux forcés, on parle de travailler comme un forçat, très dur, excessivement, ou d’effectuer un travail très pénible, inhumain. En revanche, le mot martyr utilisé dans son titre par Albert Londres n’a rien à voir, ni de près ni de loin, avec le mot forçat. Dans le dictionnaire Petit Robert, le martyr est « une personne qui a souffert la mort pour avoir refusé d’abjurer la foi chrétienne – ou une autre foi – et, par extension une personne qui meurt, qui souffre pour une cause. »

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Une fois de plus, comme le disait Gandhi, ‘’l’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie’’.

Mon but est que l’on respecte les lecteurs en étant professionnels, ce qui pour le moins n’est pas la spécificité n° 1 de L’Equipe. Ajoutons que la responsabilité d’un journal commence avec le refus de savoir.

Dans un ouvrage consacré à « 36 histoires du Tour d France », nous avions décryptées l’origine de la fameuse expression Les Forçats de la Route.

Le texte actualisé présenté ci-dessous doit permettre au lecteur de se faire sa vérité…

lire le post completLA VERIDIQUE HISTOIRE DE L’EXPRESSION