En 2016, au départ de la 103e édition, ils étaient 198 participants mais seulement 33 à découvrir pour la première fois le Grand Barnum de la Randonnée de juillet.
Si, depuis 2000, on comptabilise par année les néophytes du Tour, on obtient une moyenne de 46 nouveaux ce qui fait une nette différence de 13 coureurs avec l’épreuve en cours.
Cela tend à renforcer l’idée que les équipes engagées sur le Tour ne laissent rien au hasard et limitent au maximum les concurrents inexpérimentés. Des trois équipes ayant en leur sein les 3 vainqueurs potentiels, on constate que la Sky de Chris Froome n’a sélectionné que deux bizuts ; la Tinkoff d’Alberto Contador un seul et la Movistar de Quintana, zéro.
Par ailleurs, sur les 33 nouveaux, on dénombre seulement deux Français néophytes : Alexis Gougeard chez AG2R La Mondiale et Julian Alaphilippe dans l’équipe Etixx-Quick Step.

Alexis Gougeard

Julian Alaphilippe
Ainsi, on constate que le turn over des Français va devenir de plus en plus réduit. Même si les chiffres ne sont pas l’arme absolue de la compréhension des évènements, ils permettent d’y voir plus clair dans l’évolution des pratiques induites par l’hypermédiatisation la plus grande course du monde.