Dopage – Cyclisme : décryptage du théorème de Lance…

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Pour commenter, dans mon précédent article, les déclarations de Martial Saugy, le directeur du laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD), et récent retraité, faisant le constat que malgré des centaines de contrôles urinaires et sanguins réalisés sur Lance Armstrong (LA), aucun biologiste n’avait réussi à le « faire tomber », j’ai repris les nombreuses déclarations du Texan concernant ses relations souvent ambigües avec les responsables des labos des structures analytiques agréées par l’Agence mondiale antidopage (AMA). C’est ainsi que j’ai pu créer le « Théorème de Lance ».

Rappelons qu’en 2002, à sa demande, au départ du Tour de France, il avait été reçu par Martial Saugy dans l’hôtel où se déroulaient les prises de sang afin que le spécialiste helvétique lui explique – ainsi qu’à son coach Johan Bruyneel – la méthodologie de la détection de l’EPO. Que Saugy ait accepté paraît invraisemblable. Quoi qu’il en soit, cet épisode renforce l’équation de LA.

Antidopage – Défense pro domo peu convaincante de Martial Saugy, récent retraité, ancien directeur du laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD) basé à Lausanne

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Ou l’art de transformer des défaites en… victoires

SYNTHESE – Je ne suis pas biologiste/directeur d’un laboratoire d’analyses agréé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour lutter contre les dérives du sport; je ne méconnais certainement pas les difficultés que doivent être les recherches permanentes sur les nouvelles molécules pour tenter d’éradiquer le fléau des aides illicites à la performance.

En revanche, je connais l’historique du dopage et ses relations  »intimes » avec le monde du sport et du cyclisme en particulier. Je ne reproche donc pas à Martial Saugy ses carences analytiques mais de les transformer… en victoires ! Je ne peux que réagir à ses propos puisque, à l’heure de prendre sa retraite, il nous sort trois grosses sornettes :

  • Il a été confronté à l’un des types les plus dopés de la planète [Lance Armstrong] FAUX
  • Les laboratoires antidopage ne sont pas en échec mais c’est l’organisation des contrôles qui l’est FAUX
  • Le sport est plus propre aujourd’hui que dans les années 1990-2000 FAUX

Athlétisme – Dopages technologique et médicamenteux, les deux vont de pair

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Alors que les performances mondiales sur les pistes d’athlétisme et le macadam hors stade stagnaient depuis quelque temps, aux derniers Jeux olympiques de Tokyo des temps canons se sont invités à la fête.

DÉCRYPTAGE des discours des nouvelles bombes du tartan.

Face à la suspicion du coup de boost technologique des chaussures de course sur leur perf, les athlètes répondent : « Je travaille dur » en occultant les prouesses de leurs… godasses !  De même, on trouve un comportement identique face au doute du dopage. Afin de couper court au scepticisme ambiant, les athlètes mettent en avant un nombre conséquent de tests – tous négatifs – alors que tout le monde sait, public compris, que les radars antidopage sont peu fiables ou en tout cas faciles à tromper.

L’Agence mondiale antidopage (AMA) – Grande spécialiste du deux poids deux mesures quand il s’agit de faire tomber un sportif innocent

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Alors que régulièrement on a droit à des communiqués de presse ronflant vantant les relations étroites de l’Agence mondiale avec l’industrie pharmaceutique, dans le cas du lutteur Zelimkhan Khadjiev – qui a pris 4 ans de suspension – le laboratoire qui a développé le médicament Vastarel® (trimétazidine – TMZ -) n’a jamais été consulté par l’entité internationale de lutte antidopage.

Dopage – L’Agence mondiale antidopage (AMA) continue de recycler les ministres des Sports françaises… Après Valérie Fourneyron, Roxana Maracineanu !

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Une info hallucinante – Sans appel d’offre de candidature, la ministre des Sports Roxana Maracineanu va siéger au comité exécutif de l’AMA qui comporte 14 membres. Rien que ça !

Les dopés tremblent déjà…

 

Cette nouvelle nomination démontre parfaitement l’entre-soi des instances mais surtout le peu de sérieux de l’AMA qui n’hésite pas à intégrer à son comité exécutif des incompétents (es) puissance XXL.

Triche biologique – Rayon lecture : Dopage dans le milieu cycliste par Claude Joseph

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Une litanie d’erreurs en boucle – Décryptage.

Que les éditeurs arrêtent enfin de publier des livres sur le dopage écrits par des incompétents qui n’ont ni les connaissances des faits sportifs qu’ils relatent et encore moins celles de médecine, physiologie ou pharmacologie nécessaires à l’analyse du sujet traité en confondant les molécules, leurs effets et les protocoles adoptés par les sportifs. Que tous ces auteurs se prenant sans doute pour des analystes pointus du phénomène dopage dans le sport soient relayés par des maisons d’éditions montre le peu de sérieux de celles-ci et ridiculisent leurs publications. Dopage dans le milieu cycliste en est un exemple frappant. C’est pourquoi, alors que mes analyses peuvent paraître cassantes, je continuerai sans répit à dénoncer les imposteurs de l’information et de la méconnaissance du dopage sportif. Mes critiques n’ont qu’un but : lutter contre la désinformation de la presse.

Cyclisme – Rayon lecture : Le Tour de France à l’heure nationale 1930-1968

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Par Fabien Conord, éditions Presses universitaires de France (PUF)

Trop d’erreurs dues à une relecture bâclée associées à des carences sur l’histoire de la Grande Boucle. Pourtant l’auteur est historien et l’ouvrage a été publié sous le contrôle de trois directeurs scientifiques. Finalement, un résultat du même niveau que ceux signés par des journalistes de sport.

Fabien Conord – Le Tour de France à l’heure nationale – éd. Presses universitaires de France (Puf), 2014

Dopage ton histoire – Les fausses pistes des pseudo-historiens du cyclisme… en boucle

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Ou comment l’histoire des faits est réécrite en permanence par des ignorants XXL se laissant berner par des témoins-bidons sans s’appuyer sur les dépêches officielles de l’époque concernée. Un bel exemple nous est proposé par l’histoire réinterprétée du contrôle positif aux amphétamines de Jean Stablinski lors du Tour de France 1968.

Dopage – Sur la piste des excuses dorénavant irrecevables…

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Ces derniers temps, plusieurs affaires de dopage ont défrayé la chronique. A chaque fois, le sportif épinglé jure ses grands dieux qu’il a été contaminé à son insu. Ce n’est pas impossible mais cette défense est, depuis des années, irrecevable. A chaque fois les « contaminés » nous racontent qu’ils se sont fait avoir par des compléments alimentaires trafiqués ou par un pavé de viande de boeuf engraissé aux stéroïdes anabolisants.

Ces justifications sont catastrophiques à la fois pour l’image de leur spécialité sportive mais aussi pour la leur.