#dopage
Antidopage – Défense pro domo peu convaincante de Martial Saugy, récent retraité, ancien directeur du laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD) basé à Lausanne
Par défautOu l’art de transformer des défaites en… victoires
SYNTHESE – Je ne suis pas biologiste/directeur d’un laboratoire d’analyses agréé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour lutter contre les dérives du sport; je ne méconnais certainement pas les difficultés que doivent être les recherches permanentes sur les nouvelles molécules pour tenter d’éradiquer le fléau des aides illicites à la performance.
En revanche, je connais l’historique du dopage et ses relations »intimes » avec le monde du sport et du cyclisme en particulier. Je ne reproche donc pas à Martial Saugy ses carences analytiques mais de les transformer… en victoires ! Je ne peux que réagir à ses propos puisque, à l’heure de prendre sa retraite, il nous sort trois grosses sornettes :
- Il a été confronté à l’un des types les plus dopés de la planète [Lance Armstrong] FAUX
- Les laboratoires antidopage ne sont pas en échec mais c’est l’organisation des contrôles qui l’est FAUX
- Le sport est plus propre aujourd’hui que dans les années 1990-2000 FAUX
Athlétisme – Dopages technologique et médicamenteux, les deux vont de pair
Par défautAlors que les performances mondiales sur les pistes d’athlétisme et le macadam hors stade stagnaient depuis quelque temps, aux derniers Jeux olympiques de Tokyo des temps canons se sont invités à la fête.
DÉCRYPTAGE des discours des nouvelles bombes du tartan.
Face à la suspicion du coup de boost technologique des chaussures de course sur leur perf, les athlètes répondent : « Je travaille dur » en occultant les prouesses de leurs… godasses ! De même, on trouve un comportement identique face au doute du dopage. Afin de couper court au scepticisme ambiant, les athlètes mettent en avant un nombre conséquent de tests – tous négatifs – alors que tout le monde sait, public compris, que les radars antidopage sont peu fiables ou en tout cas faciles à tromper.
L’Agence mondiale antidopage (AMA) – Grande spécialiste du deux poids deux mesures quand il s’agit de faire tomber un sportif innocent
Par défautAlors que régulièrement on a droit à des communiqués de presse ronflant vantant les relations étroites de l’Agence mondiale avec l’industrie pharmaceutique, dans le cas du lutteur Zelimkhan Khadjiev – qui a pris 4 ans de suspension – le laboratoire qui a développé le médicament Vastarel® (trimétazidine – TMZ -) n’a jamais été consulté par l’entité internationale de lutte antidopage.
Dopage – L’Agence mondiale antidopage (AMA) continue de recycler les ministres des Sports françaises… Après Valérie Fourneyron, Roxana Maracineanu !
Par défautUne info hallucinante – Sans appel d’offre de candidature, la ministre des Sports Roxana Maracineanu va siéger au comité exécutif de l’AMA qui comporte 14 membres. Rien que ça !
Les dopés tremblent déjà…
Cette nouvelle nomination démontre parfaitement l’entre-soi des instances mais surtout le peu de sérieux de l’AMA qui n’hésite pas à intégrer à son comité exécutif des incompétents (es) puissance XXL.
Triche biologique – Rayon lecture : Dopage dans le milieu cycliste par Claude Joseph
Par défautUne litanie d’erreurs en boucle – Décryptage.
Que les éditeurs arrêtent enfin de publier des livres sur le dopage écrits par des incompétents qui n’ont ni les connaissances des faits sportifs qu’ils relatent et encore moins celles de médecine, physiologie ou pharmacologie nécessaires à l’analyse du sujet traité en confondant les molécules, leurs effets et les protocoles adoptés par les sportifs. Que tous ces auteurs se prenant sans doute pour des analystes pointus du phénomène dopage dans le sport soient relayés par des maisons d’éditions montre le peu de sérieux de celles-ci et ridiculisent leurs publications. Dopage dans le milieu cycliste en est un exemple frappant. C’est pourquoi, alors que mes analyses peuvent paraître cassantes, je continuerai sans répit à dénoncer les imposteurs de l’information et de la méconnaissance du dopage sportif. Mes critiques n’ont qu’un but : lutter contre la désinformation de la presse.
Cyclisme – Rayon lecture : Le Tour de France à l’heure nationale 1930-1968
Par défautPar Fabien Conord, éditions Presses universitaires de France (PUF)